Ecrivaine occitane, semeuse de graines de folie. Etre écrivain, c'est combattre, c'est dire, dénoncer, tous les jours, à chaque instant, jusqu'au dernier souffle. C'est aussi écrire pour vous faire évader. Quitter les sentiers battus et partir vers d'autres horizons.
Par L' écrivaine déjantée de la Gardiole
Mère de l’art
Il tombait de jour-là une pluie monotone.
Attachées dans le dos ses mains moites de none
Inquisition avide de sang pur à verser
De son pêcher d’amour doit punir pour expier.
Elle monte au bûcher cette femme rebelle
Et les flammes se jouent de la pluie qui martèle
Le ciel avait pourtant choisi de l’épargner
Homme dans ta folie tu n’as su l’écouter.
Entendez son silence, elle est pâle et sereine
Le futur nous dira qu’elle était une reine
Reine de liberté, il vivra ton bâtard
Pour relever la flamme celle noble de l’art.
Elle a aimé, oh oui ! Elle a donné son âme
A un homme, mon Dieu ! quelle honte infâme
None parjure, mère, femme dépravation
Monte sur le bûcher pour un dieu d’illusion.
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