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Ecrivaine occitane, semeuse de graines de folie. Etre écrivain, c'est combattre, c'est dire, dénoncer, tous les jours, à chaque instant, jusqu'au dernier souffle. C'est aussi écrire pour vous faire évader. Quitter les sentiers battus et partir vers d'autres horizons.

Histoire d'un paradis brisé. Les enfants de la rue n'ont plus de toit

Et si c'était la vôtre ? 

 

Ajla, petite fille albanaise de trois ans est née avec un pied bau. Voici ce que les médecins de France ont fait pour elle. Elle court vers l'école avec la joie des enfants de son âge. Hélas, ça ne va pas durer. Elle a encore besosin de soins, elle ne parle que le français, pour elle son pays c'est la France. Mais la préfecture veut la ramener  à la frontière avec sa maman. 
Ajla vit en France depuis 3 ans. Elle ne parle que le français, ne connaît que la culture française, elle est française. 
Elle vit dans un collectif le Sherby, un endroit merveilleux, elle a des frères et soeurs de coeur, elle veut aller à l'école . Comment peut-elle se retrouver du jour au lendemain en Albanie, à la rue ? 
Ne les laissons pas faire.
Les enfants du Sherby
Les enfants du Sherby

Les enfants du Sherby

Quand une Vicoise choisit l’humanitaire : Le collectif du Sherby, un foyer qui est devenu le sien, un combat qui est le sien
 Garance 23 ans, a passé toute son enfance ou presque dans le village de Vic la Gardiole et gardé précieusement ses amies d’enfance de l’école « Jean-Claude Malgloire » qui fut aussi son professeur en CM2. Après un bac littéraire section théâtre, elle se cherche. C’est une passionnée de liberté qui défend toutes les causes altruistes avec un acharnement sans faille. Impossible de rentrer dans le moule de l’université : elle a besoin de se battre pour les autres. Elle rencontre les Indignés en 2012, fait le tour de France à pieds, croise les oubliés de la vie et de la société, ceux qui vivent dans la rue, surtout femmes et enfants. Emue par tant de misère, sa décision est prise sans même avoir besoin d’y réfléchir : sa vie, ce sera l’humanitaire.

 « C’est au cours d’une marche en montant vers Paris pour la COP21 que j’ai été accueillie avec des amis à Blanquefort au collectif du Sherby. J’ai eu le coup de foudre pour cet endroit et le projet de nos hôtes. Au retour de la COP21, j’ai décidé d’y vivre » dit-elle.

 

 

 

 

 

 

https://www.change.org/p/m-le-pr%C3%A9fet-de-la-gironde-des-papiers-pour-cristina-et-sa-fille

https://www.facebook.com/collectifdesoutienausherby/?hc_ref=PAGES_TIMELINE

 

Le collectif du Sherby ! 79 rue de Linas 33290 Blanquefort tel 09 82 56 00 26

Courriel Sherby.collectifbox.fr

 

 

 

 

 

Vous voulez les aider ? Vous pouvez le faire. Il suffit de votre signature sur la pétition qui sera adressée à la préfecture. Mais le temps presse. Le compte à rebours a commencé. Dans vingt eux jours il sera trop tard. Qui sait ce que deviendront ces deux femmes dont l’une n’a que trois ans ?

« Nous ne les laisserons pas partir, quitte à faire un rempart de nos corps. Ils ne les prendront pas ».

Et elle rajoute :

 Pour Ajla, pour Kristina mais aussi pour toute les familles victimes de la précarité en France, victimes de la rue. Mobilisons-nous ! »

« Nous avons à l'heure actuelle 22 jours pour aider Kristina et Ajla et nous nous battrons corps et âmes pour y parvenir. Nous faisons appel à toute forme de soutien, nous n'arrêtons pas de parler d'elle sur les réseaux sociaux. Nous n'arrêterons pas la mobilisation, nous n'abandonnerons pas. L'école d'Ajla a aussi choisi de s'investir et de monter un comité de soutien avec les parents d'élèves pour leurs venir en aide. Nous avons aussi monté une pétition à l'intention du Préfet qui depuis sa mise en ligne ne fait que grimper et nous invitons toutes les personnes sensibilisées à la signer.

Garance résume le sentiment de chaque habitant du Sherby :

Cela fait 2 ans que Kristina est en France et elle n'a jamais fait un faux pas. Elle a appelé tout les jours le 115 pour la demande d'un logement. Tout les jours la réponse est : "nous n'avons pas de place". Elle n'a manqué aucune démarche administrative et à toujours voulu prouver au maximum qu'elle voulait s'intégrer. Cours de français, bénévolat, recherche de travail. Elle souhaite même s'inscrire à l'Université pour faire une formation DELFE qui consiste à une remise à niveau sur la langue française. Mais la préfecture ne l'entends pas de cette oreille et souhaite renvoyer cette maman et sa fille dans un pays qu’Ajla ne connaît plus. Aujourd'hui elle a 3 ans et ne connaît que la culture française qui est la sienne. Ajla marche à présent grâce aux médecins français. Mais il y a encore du chemin à faire car elle doit être suivie.

Aujourd’hui, c'est la nouvelle rentrée scolaire, Ajla va à l'école. « Cela fait deux mois qu'elle n'a que ce mot à la bouche: « l'école ». Elle enfile son cartable, fière, et heureuse». Cela fait quelques mois que Kristina attend la réponse pour ses papiers ceux qui lui promettront la tranquillité, pour Ajla. C'est la rentrée mais, très peu de jours après, le collectif du Sherby reçoit une lettre de la préfecture. Une bonne nouvelle ? Non pas vraiment, Kristina et Ajla se retrouvent de nouveau avec une Obligation de quitter le territoire sous 30 jours cette fois-ci. C'est très court, et c'est une gros coup dur pour tout le monde. Kristina, Ajla, en Albanie ? Impossible, inadmissible. Motif invoqué par la préfecture pour lui refuser les papiers ? Qu’elle ne s’est pas montrée assez investie sur le sol français !

La vie continue au Sherby. « De plus en plus de citoyens suivent notre démarche ». Les bénévoles du Sherby créent un jardin potager bio, un poulailler, des jeux pour les enfants, font la récupération de nourriture, s’occupent du travail administratif, des relations avec les organismes publics.

Pendant tout ce temps Kristina et Ajla sont toujours là, sans le père d'Ajla qui a été renvoyé en Albanie. Ajla grandit, elle rêve d'aller à l'école quand elle voit les autres enfants partir le matin avec leur cartable. Pour Kristina ces derniers mois sont encore un long combat. Une OQTF ( Obligation de quitter le territoire français) sous 45 jours. Tout le monde à la maison se mobilise, Kristina et Ajla ne partiront pas. « Ajla est devenu bien trop chère à nos yeux, c'est une petite fille épanouie, elle est chez elle, c'est la seule maison qu'elle connaît et dont elle se souvient. Aujourd'hui elle ne parle que le français ». dit Garance en colère. Kristina quand à elle ne baisse pas les bras, elle s’est investie depuis le début dans cette maison qui est devenu la sienne. Elle ne peut pas encore travailler, elle n'a pas ses papiers, et Ajla est encore trop petite pour aller à l'école. Mais elle veut s'investir pour les autres, qui comme elle avant n'ont pas la chance d'avoir un cadre de vie décent. Elle fait partie du collectif, elle gère la partie administrative, elle parle parfaitement le français, souhaite même s'investir d'avantage et travaille bénévolement pour les resto du cœur. L’avocat, aussi investi que tout les membres du collectif, fait tout pour l'aider. La priorité de Kristina ? Sa fille. Elle sera soignée, elle aura une belle vie, pas la vie que lui propose l'Albanie. Quelques semaines après, première victoire. La procédure est relancée, Kristina et Ayla disposent de plus de temps, Ajla pourra être suivie jusqu'au bout pour ses soins.

Dès Octobre 2015, le Sherby accueille sa première famille : Kristina, son mari et sa petite fille de 11 mois Ajla. C'est une famille albanaise. La petite Ajla est née avec une maladie congénitale (un pied bau) et Kristina se rend très vite compte qu'il lui sera impossible de la faire soigner dans son pays. Arrivés en France il passe 6 mois à la rue. Entre trottoir, cage d'escalier, caravane, ils ne savent pas quand viendra la fin de ce cauchemar. Heureusement une association commence à s'intéresser à eux et les dirige vers cette maison "Le Sherby". Ajla est prise en charge par l’hôpital Pellegrin et suivie par un chirurgien orthopédiste et un kiné. Au début il est difficile de reprendre confiance en soi, Ajla est réservée, elle a le visage fermé, durci par les mois passés, mais très vite la famille prend ses repères. Une maison, c'est un tremplin pour se relever. Peu à peu la maison évolue, le collectif s’agrandit, de nouvelles perspectives voient le jour notamment celle de devenir un lieu de domiciliation pour des associations caritatives. La première association à bénéficier de cette adresse est « mille cœurs d’enfants » dont le but est de récolter du matériel scolaire pour les écoles et les enfants dans le besoin et s’occuper de leur scolarisation. Des nouvelles familles, de nouveau enfants viennent repeupler la vielle bâtisse autrefois vide. Une équipe administrative voit le jour, un toit c'est la première étape, maintenant il faut voir plus loin, c'est à dire être une aide plus concrète pour ces familles dans le besoin. L'objectif : que les familles puissent quitter le Sherby avec une vision d'avenir, un nouveau logement, des papiers à jours, du courage et de la force pour la suite. « Cet hiver nous avons eu jusqu’à une dizaine de familles et douze enfants » Les mois passent, et le collectif décide de créer une nouvelle association « Les Enfants de Coluches ». Sa priorité : récupérer de la nourriture et la redistribuer, monter des partenariats avec des producteurs et aller directement vers les gens dans le besoin. « Nos deux associations fusionnent et les choses prennent de l'ampleur, le Sherby fait parler de lui en montant plusieurs évènements. De nombreuses associations nous viennent en aide, « médecins du monde », « Les restos du cœur », « Emmaûs », et le « 115 ». Ils nous envoient aussi de plus en plus de familles dans le besoin, le téléphone ne s'arrête pas de sonner. Pendant la période hivernal chaque jours nous avons des appel de familles avec enfants à la rue. »

Cette grande maison de 800 mètres carrés avec ses 4 hectares de terrain est un bâtiment public alors inoccupé depuis plusieurs années. Aujourd’hui, le manque de logement sociaux se fait ressentir dans les rues de Bordeaux où des hommes, des femmes, mais aussi énormément d'enfants errent sans logement et sans solution. Des familles étrangères obligées de quitter leurs pays, mais aussi de nombreuses familles françaises vivant sous le seuil de pauvreté.

Le Sherby a vu le jour le 8 Octobre 2015, à l'initiative citoyenne de deux mamans. Leur but : dénoncer les carences de l’état face à cette grande précarité. Ces deux mamans ont investi les lieux avec en tête un projet déjà bien ficelé : ce sera un logement social pour accueillir des familles avec des enfants.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

C'était la vie. Une maison abandonnée par l'état transformée en paradis des enfants
C'était la vie. Une maison abandonnée par l'état transformée en paradis des enfants
C'était la vie. Une maison abandonnée par l'état transformée en paradis des enfants
C'était la vie. Une maison abandonnée par l'état transformée en paradis des enfants
C'était la vie. Une maison abandonnée par l'état transformée en paradis des enfants
C'était la vie. Une maison abandonnée par l'état transformée en paradis des enfants
C'était la vie. Une maison abandonnée par l'état transformée en paradis des enfants
C'était la vie. Une maison abandonnée par l'état transformée en paradis des enfants
C'était la vie. Une maison abandonnée par l'état transformée en paradis des enfants
C'était la vie. Une maison abandonnée par l'état transformée en paradis des enfants
C'était la vie. Une maison abandonnée par l'état transformée en paradis des enfants
C'était la vie. Une maison abandonnée par l'état transformée en paradis des enfants
C'était la vie. Une maison abandonnée par l'état transformée en paradis des enfants
C'était la vie. Une maison abandonnée par l'état transformée en paradis des enfants
C'était la vie. Une maison abandonnée par l'état transformée en paradis des enfants
C'était la vie. Une maison abandonnée par l'état transformée en paradis des enfants
C'était la vie. Une maison abandonnée par l'état transformée en paradis des enfants
C'était la vie. Une maison abandonnée par l'état transformée en paradis des enfants
C'était la vie. Une maison abandonnée par l'état transformée en paradis des enfants
C'était la vie. Une maison abandonnée par l'état transformée en paradis des enfants
C'était la vie. Une maison abandonnée par l'état transformée en paradis des enfants

C'était la vie. Une maison abandonnée par l'état transformée en paradis des enfants

 

 

Un toit pour tous : le collectif du Sherby n’a plus de toit

 

 

Ecoutez le collectif nous expliquer son action :

 

 

« Nous, Collectif du Sherby, avons réquisitionné, le 79 rue de Linas à Blanquefort afin d'héberger en urgence des familles  en

 grande détresse. « Nous, Collectif du Sherby, avons réquisitionné, le 79 rue de Linas à Blanquefort afin d'héberger en urgence des familles en

Le 79 est une ancienne bâtisse de 800 m², appartenant au Domaine Public, accessible et abandonnée depuis presque deux ans. Le Collectif a fait le choix d'investir cette propriété par sa capacité à permettre de concrétiser son projet et répondre aux besoins urgents de logements et de réinsertion.

Un trop grand nombre de bâtiments, de maisons et de propriétés de l’État sont inoccupés, dans le cadre de la loi sur le droit au logement, il répond aux nécessités présentes. 

Le Conseil Régional a pour seul projet la mise en vente de ce bien public.

Le jeudi 29 octobre 2015, le Tribunal Administratif de Bordeaux sur la demande du Conseil Régional, sur ces uniques dires et au nom du « Peuple France » a décidé de nous expulser dans les plus brefs délais. 

Nous sommes avant tout des citoyens malmenés par ce système, luttant contre les inégalités, non pas par goût, non pas pour nous occuper, mais par conviction.

L'Etat veut nous coller l'étiquette de fauteurs de trouble de l'ordre public pourtant nous sommes juste armés de solidarité, d'entraide et de bienveillance pour un monde meilleur pour nos enfants.

Concrètement, nous ne sommes pas là pour saccager ni détruire, nous sommes là pour dénoncer et agir, soutenus par de nombreux citoyens, associations et institutions ( Mille Cœurs d'Enfants, Les Enfants de Coluche, Féminité Sans Abri, Hazi, Juste pour des sourires, Réseau Education Sans Frontière, Les Resto du Coeur, Dynam'Eau, Médecin du Monde, St Vincent de Paul, Quartier de Lecture …..). 
Depuis notre réquisition, nous sommes quotidiennement sollicités afin d'accueillir des familles en grande difficulté et c'est ce que nous nous efforçons de faire.

 »la SOLIDARITE..... Nous, citoyens lambdas, associations à la rue ou en lutte, avons décidé d'agir et d'unir nos compétences et notre savoir pour palier aux carences de l'Etat et montrer que la solution est Après bientôt un an d'occupation et malgré la répression des pouvoirs publics, c'est plus d'une quinzaine de familles accueillies, plus d'une vingtaine d'enfants mis à l'abri

 

 

Et ils n’ont pas ménagé leur peine. La maison a été remise à neuf, repeinte, transformée en lieu d’accueil propre et convivial. La preuve s’il en fallait une ? Les service sociaux se sont plusieurs fois déplacés pour constater que le lieu était apte à recevoir des mineurs et sont repartis satisfaits. Création d‘un jardin potager, d’un lieu de jeux pour les enfants, manifestations solidaires, journées de partage pour les familles de la région qui sont toujours venues nombreuses. L’association « les enfants de Coluche » récupéraient les denrées alimentaires auprès des grandes surfaces ou des maraichers locaux et les redistribuaient aux familles nécessiteuses de la région.

Vous souvenez-vous de l’abbé Pierre en 1957 ? La différence est que lui possédait une maison.

Suite à une demande d’expulsion du tribunal de Bordeaux pour le compte du conseil Régional, la préfecture avait donné des délais au Sherby et autorisé son maintien tant que des familles sans abri n’auraient pas de solution décente de logement. Or, les hébergements d’urgence sont saturés, le 115 aussi. Vous le savez comme tout un chacun : pas de maison, pas de travail, pas de travail pas de maison ; pas de papier pas de maison ni de travail et le cercle infernal continue.

 Le mardi 20 septembre 2016, cinq familles étaient encore hébergées avec des enfants. La préfecture n’a pas jugé utile de prévenir le collectif et a envoyé la gendarmerie mettre à la rue tous les habitants à commencer par les enfants qui étaient encore au lit à 6 heures du matin.

Ce soudain revirement serait-il dû à la pétition en faveur de Christina et Ajla qui a récolté plus de 1200 signatures en un jour ? Ont-ils eu peur que les citoyens prennent conscience de la misère dans laquelle se trouvent des milliers d’enfants sur notre territoire, autant français que migrants ? Que la trêve hivernale n’intervienne avant ?

Le bâtiment a été systématiquement saccagé pour que personne ne puisse plus venir y vivre. Les jeux des enfants, le jardin, tout a été mis à sac avec méthode. Il ne reste qu’un champ de ruines de ce qui a été pendant un an un refuge pour les familles dans la détresse.

Hélas, nos gouvernants laissent la gendarmerie française, sensée défendre les citoyens, mettre à la rue des enfants. Une gendarmerie ne prend pas seule cette initiative bien entendu, et certains gendarmes ont dû rentrer chez eux le cœur à l’envers comme celui à qui  Ajla (3 ans) a dit « Tu veux casser ma maison ? Je viendrai chez toi faire caca partout !». On a beau être gendarme, on n’en est pas moins homme et papa.

Des mots d’enfant en colère. Ça pourrait prêter à rire… jaune.

La même petite fille et sa maman ont été relogées pour deux jours dans un centre pour toxicomanes à majorité masculine. Il a été dit par la Préfecture que toutes les familles seraient logées dans des hôtels… C’est l’avocat du collectif qui a dû s’occuper de les faire retirer de ce lieu « d’accueil » dont le moins qu’on puisse dire en dire c’est qu’il est « inadapté »…

Deux jours et puis la rue. Quarante-huit heures pour se faire à l’idée qu’il faut retourner vivre dans des cartons, sur le trottoir, des renforcements de portes, des coins de couloirs abandonnés. Et l’hiver qui arrive.

Maintenant, prenons le problème par l’autre côté de la lorgnette et faisons-nous l’avocat du diable.

Y aurait-il un problème de sécurité dans la maison ? Electricité pas aux normes ? Insalubrité ? Risques de contagions de maladies sournoises, de pandémies ? Risques d’incendie ? De toit qui peut s’écrouler ? Cela ne semble pas faire partie des raisons invoquées par le préfet car pourrait alors se poser la question de savoir pourquoi il a autorisé la région a laissé cette maison dangereuse à l’abandon et ouverte pendant deux ans, aux risques que les enfants de la ville aillent y jouer dedans ? Ce qui n’est pas bon pour les uns l’est pour les autres ? Mais on peut essayer de croire en sa bonne foi. Enfin, on pourrait. A condition que ceux qui ont choisi d’expulser ces familles donnent un gage de cette bonne foi, non en les relogeant deux jours pour les remettre à la rue ensuite, mais en mettant aux normes cette maison ou une autre. Là, on pourrait croire et espérer.

Non ? Ce n’est pas possible ? Mais alors où va-t-on mettre les milliers de personnes de la jungle de Calais si on ne veut même pas faire un petit effort pour les pauvres locaux ?

 

Revenons à Christina et Ajla. Dans vingt jours, elles seront expulsées. Cependant, Christina ne veut pas se cacher, elle veut ses papiers, légalement, et vivre en France.

 

Continuons à nous mobiliser pour elles

https://www.change.org/p/m-le-pr%C3%A9fet-de-la-gironde-des-papiers-pour-cristina-et-sa-fille

 

Plusieurs associations caritatives y avaient leur siège social et tout leur matériel qui a été transféré dans un entrepôt. Il doit être enlevé d’ici deux mois sinon tout partira à la déchetterie. La course contre la montre a commencé. En attendant, les habitants du Sherby vivent dehors dans des tentes.

Vous avez dit gaspillage ? Ah non ? Vous avez dit écologie ? Vous avez dit quoi ? Arrêtez de chuchoter, parlez plus fort. « Liberté, égalité, fraternité »… Attendez, ôtez-moi d’un doute, ce ne sont pas les trois piliers de la République française ?

 

BBD

 

 

 

 

 

 

Ecoutez le collectif nous expliquer son action :

 

 

Un toit pour tous : le collectif du Sherby n’a plus de toit
expulsion à 6h un matin de septembre 2016 par la gendarmerie
expulsion à 6h un matin de septembre 2016 par la gendarmerie
expulsion à 6h un matin de septembre 2016 par la gendarmerie
expulsion à 6h un matin de septembre 2016 par la gendarmerie
expulsion à 6h un matin de septembre 2016 par la gendarmerie
expulsion à 6h un matin de septembre 2016 par la gendarmerie
expulsion à 6h un matin de septembre 2016 par la gendarmerie
expulsion à 6h un matin de septembre 2016 par la gendarmerie
expulsion à 6h un matin de septembre 2016 par la gendarmerie

expulsion à 6h un matin de septembre 2016 par la gendarmerie

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