Bernadette Boissié-Dubus. Semeuse de graines de folie.
J'ai posé cette question sur FACEBOOK
Bonjour
J’exècre l’IA et je ne sais pas m’en servir. Mais je voudrais lui poser une question. C’est le sujet que j’ai eu au bac en 1971. Si quelqu’un sait l’interroger j’aimerais que vous le fassiez pour moi. Svp merci
C’est « À quoi bon philosopher ?
Merci infiniment pour votre retour
J'ai reçu des réponses de personnes qui ont pris le temps de faire des recherches pour moi
Je vous laisse lire
Introduction
La philosophie, étymologiquement "amour de la sagesse", semble parfois éloignée des préoccupations concrètes de la vie quotidienne. Pourquoi perdre du temps à se poser des questions sans réponse claire, comme celles sur le sens de la vie, la justice ou la vérité ? À quoi bon philosopher, en effet, dans un monde qui valorise l'efficacité, l'action et les résultats tangibles ? Pourtant, cette activité de pensée a traversé les siècles, suscitant l’intérêt de nombreuses civilisations. La question pose donc le problème du rôle et de l’utilité de la philosophie : doit-elle nécessairement servir à quelque chose ? Est-elle essentielle à l’existence humaine ou une distraction intellectuelle ?
Nous verrons d’abord que philosopher peut sembler inutile face aux exigences pratiques de la vie. Nous verrons ensuite qu’elle permet néanmoins de mieux comprendre le monde et soi-même. Enfin, nous montrerons que philosopher est peut-être une nécessité propre à la condition humaine.
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I. Philosopher semble inutile dans un monde orienté vers l'action
Dans notre société moderne, l'efficacité, la rentabilité et la technologie sont valorisées. Or, philosopher ne produit pas d’objet concret, ne guérit pas de maladies, ne construit pas d’infrastructures. À première vue, elle semble donc inutile, comme le disait Nietzsche : "La philosophie est une activité de retrait du monde." De plus, elle pose souvent plus de questions qu’elle n’apporte de réponses.
Ainsi, on peut comprendre ceux qui jugent que philosopher ne sert à rien de "pratique" : face à la souffrance, à la faim, à l’injustice, il faudrait agir, et non réfléchir.
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II. Mais philosopher, c’est apprendre à penser par soi-même
Cependant, la philosophie n’est pas un simple passe-temps abstrait. Elle enseigne la rigueur, la pensée critique, le doute constructif. Comme le disait Descartes, philosopher c’est "chercher la vérité par soi-même". Dans ce sens, la philosophie nous aide à nous libérer des préjugés, des opinions toutes faites, et à comprendre les fondements de nos choix.
Par exemple, réfléchir à ce qu’est la justice peut nous aider à mieux vivre ensemble. Penser à la liberté, à la responsabilité, à l’éthique, donne du sens à nos actions. La philosophie éclaire notre quotidien, même si ce n’est pas toujours visible immédiatement.
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III. Philosopher est une manière humaine de vivre
Enfin, philosopher, c’est répondre à un besoin fondamental de l’être humain : comprendre le monde et sa place en lui. Depuis Socrate jusqu’à Camus, les philosophes ont cherché à donner un sens à l’existence. Face à l’absurde, à la mort, à la souffrance, philosopher peut être un acte de résistance. Camus écrivait : "Le fait de vivre est déjà en soi une philosophie."
C’est aussi un acte de liberté : en posant des questions, en doutant, en pensant, on affirme notre humanité. Philosopher n’est pas un luxe, c’est une nécessité pour qui veut vivre en conscience.
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Conclusion
Ainsi, même si philosopher peut sembler inutile aux yeux de ceux qui ne cherchent que des résultats concrets, elle permet de se libérer, de comprendre, de donner du sens. Philosopher, c’est vivre pleinement en tant qu’être humain, c’est affronter les grandes questions sans se satisfaire de réponses toutes faites. À quoi bon philosopher ? Pour vivre mieux, pour vivre libre, pour vivre humain.
recherche de Gwladys
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IA Gemini :
" Peux-tu me développer (pour le bac) la question "À quoi bon philosopher ?"
Absolument ! Voici un développement possible de la question "À quoi bon philosopher ?" pour une dissertation de baccalauréat, structuré en différentes parties pour aborder les enjeux et les arguments principaux.
Introduction
L'interrogation "À quoi bon philosopher ?" semble à première vue relever du bon sens pragmatique. Dans un monde souvent perçu comme nécessitant des actions concrètes et des solutions immédiates, la philosophie, avec ses réflexions abstraites et ses questionnements fondamentaux, peut apparaître comme une activité superflue, voire oiseuse. Pourtant, cette question elle-même est déjà une forme de philosophie, nous invitant à justifier une démarche intellectuelle qui a traversé les siècles et continue de susciter l'intérêt. Dès lors, si la philosophie ne produit pas directement des objets matériels ou des avancées technologiques palpables, sa valeur réside peut-elle ailleurs ? N'est-elle pas essentielle à notre compréhension du monde, de nous-mêmes et de la manière dont nous devons vivre ensemble ? Nous explorerons ici différentes perspectives pour montrer que philosopher, loin d'être une perte de temps, est une activité intrinsèquement liée à notre humanité et à notre capacité de donner un sens à notre existence.
I. La philosophie comme remise en question des évidences et des préjugés
Le rôle critique de la pensée : La philosophie, dès ses origines avec Socrate, se caractérise par une démarche critique. Elle ne prend rien pour acquis, interroge les opinions reçues, les traditions et les dogmes. Cette remise en question constante permet de déconstruire les préjugés et les illusions qui peuvent obscurcir notre jugement et nous enfermer dans des schémas de pensée rigides.
Lutter contre la doxa : Platon, dans son allégorie de la caverne, illustre la condition humaine prisonnière des apparences et des opinions communes (la doxa). La philosophie, par son effort pour atteindre la vérité et la compréhension, nous aide à nous libérer de ces chaînes et à accéder à une vision plus claire et plus éclairée du monde.
Développer l'esprit d'analyse et d'argumentation : Philosopher, c'est apprendre à construire des arguments rigoureux, à identifier les sophismes et les contradictions, et à évaluer différentes perspectives de manière rationnelle. Ces compétences sont précieuses dans tous les domaines de la vie, qu'il s'agisse de prendre des décisions éclairées ou de participer à des débats constructifs.
II. La philosophie comme quête de sens et de compréhension
Répondre aux questions existentielles fondamentales : La philosophie aborde les grandes questions qui traversent l'existence humaine : qu'est-ce que la vérité ? Qu'est-ce que le bien ? Qu'est-ce que la justice ? Quel est le sens de la vie ? Si la philosophie n'apporte pas toujours de réponses définitives, elle offre un cadre pour explorer ces questions de manière approfondie et personnelle.
Comprendre le monde et notre place en son sein : La philosophie nous invite à réfléchir sur la nature de la réalité, sur les fondements de la connaissance, sur les rapports entre l'individu et la société. Elle nous aide à contextualiser notre existence et à mieux comprendre les enjeux du monde dans lequel nous vivons.
Développer une pensée autonome : En nous encourageant à penser par nous-mêmes, la philosophie favorise l'émergence d'une pensée autonome et critique. Elle nous permet de ne pas nous contenter des réponses toutes faites et de construire notre propre vision du monde, fondée sur la raison et la réflexion.
III. La philosophie comme fondement de l'éthique et de la politique
Éclairer les choix moraux : La philosophie morale explore les principes qui guident nos actions et nos jugements de valeur. Elle nous aide à réfléchir sur ce qui est juste et injuste, bon et mauvais, et à fonder nos choix éthiques sur des bases rationnelles plutôt que sur des impulsions ou des conventions sociales.
Penser l'organisation de la société : La philosophie politique s'interroge sur les meilleures formes de gouvernement, sur les fondements de la légitimité du pouvoir, sur les droits et les devoirs des citoyens. Elle contribue à l'élaboration de concepts tels que la justice sociale, la liberté et l'égalité, qui sont essentiels à la construction d'une société plus juste et plus humaine.
Promouvoir le débat et la tolérance : La philosophie, en nous habituant à considérer différentes perspectives et à argumenter de manière rationnelle, favorise le dialogue et la tolérance. Elle nous apprend à écouter les arguments des autres, même si nous ne les partageons pas, et à rechercher des compromis basés sur la raison plutôt que sur la force ou la violence.
IV. Les objections et les réponses possibles
Objection : La philosophie est trop abstraite et éloignée des réalités concrètes.
Réponse : Si la philosophie peut sembler abstraite, ses concepts et ses réflexions ont des implications concrètes dans notre manière de vivre, de penser et d'agir. Par exemple, les réflexions sur la justice influencent nos systèmes juridiques, et les réflexions sur l'éthique guident nos choix moraux. De plus, l'abstraction est parfois nécessaire pour prendre du recul et analyser les problèmes en profondeur.
Objection : La philosophie ne produit pas de résultats tangibles comme les sciences ou les techniques.
Réponse : La valeur de la philosophie ne réside pas dans la production d'objets matériels, mais dans son apport à notre compréhension du monde et de nous-mêmes. Elle nourrit notre esprit critique, élargit nos horizons et nous aide à donner un sens à notre existence. De plus, la philosophie peut même être à la base de certaines avancées scientifiques et techniques en stimulant la curiosité intellectuelle et la remise en question des idées reçues.
Objection : Chacun a sa propre philosophie, donc la philosophie académique est inutile.
Réponse : S'il est vrai que chacun a une vision du monde, la philosophie en tant que discipline rigoureuse offre des outils conceptuels et méthodologiques pour examiner ces visions de manière critique et approfondie. Elle permet de passer d'une opinion subjective à une réflexion argumentée et cohérente.
Conclusion
En définitive, la question "À quoi bon philosopher ?" trouve sa réponse dans la multiplicité des apports de cette discipline. Loin d'être une activité superflue, la philosophie se révèle essentielle pour développer notre esprit critique, remettre en question les évidences, explorer les grandes questions existentielles, fonder nos valeurs éthiques et politiques, et finalement, pour nous aider à vivre une vie plus éclairée et plus significative. Si elle ne nous offre pas toujours des réponses définitives, elle nous donne les outils pour penser par nous-mêmes et pour naviguer dans la complexité du monde avec plus de lucidité et de sagesse. En cultivant notre capacité de philosopher, nous cultivons notre humanité."
Recherches de Jacques
J'ai eu 9/20 au BAC
https://intelligence-artificielle.com/ia-guide-complet/
Combien m'auriez-vous mis si j'avais rendu ce texte ? 20/20 ?
Incroyable non ? L'IA serait plus humaine que les humains ? Evidemment nous savons bien que l'IA n'est que la somme de toutes les informations trouvées sur le net. Evidemment. Mais quand même il y a de quoi être bluffé.
Vous pouvez me répondre en commentaire.
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bernie.dubus@gmail.com